Japon & Montres

Episode II

Tokyo - Osaka - Kyoto -

Tokyo - Osaka - Kyoto -

Montres et Vintage au Japon II 

Hello ! Je suis Tom, fondateur de Montres & Vintage.
Toujours à la recherche de montres vintage cette fois ci, j’ai été invité par des collectionneurs et clients locaux, ce qui m’a permis de découvrir des pièces uniques et des adresses plus confidentielles. Voici la suite de mon aventure au Japon, avec nouvelles boutiques, bons plans, et trouvailles à partager.

PS : Si vous n'avez pas lu l’épisode I, il est disponible ici

 

Section Tokyo – Boutiques de montres vintage

Komehyo (Tokyo – Shinjuku)

On commence ce nouvel épisode avec mon ami Kai, que j'avais rencontré lors de mon précédent voyage au Japon. Je suis ravi de le retrouver cette année. Kai est un fin connaisseur du marché japonais, particulièrement dans le secteur du luxe seconde main.

Il m’a directement emmené chez Komehyo à Shinjuku, une enseigne bien connue avec plusieurs adresses à Tokyo. Komehyo propose un peu de tout : montres modernes, bijoux, sacs… mais surtout une sélection vintage bien fournie, et c’est là que les choses deviennent sérieuses.

Parmi les pièces marquantes :

  • Audemars Piguet Cobra en or blanc, ultra 70’s, à un prix très intéressant vu la cote actuelle.

  • Piaget cadran pierre (opale bleue, lapis-lazuli…), toujours aussi élégantes.

  • Ulysse Nardin Coin Watch, au boîtier ouvrant, pièce originale et recherchée.

Du Cartier, Corum, Franck Muller dans des versions peu communes.

En plus de la qualité des pièces proposées, l’accueil est irréprochable. Le personnel est chaleureux, professionnel, et il est tout à fait possible d’essayer les montres sans pression, même pour des modèles haut de gamme.

Les trouvailles chez Komehyo

Ishida Best - Tokyo, Shinjuku

Toujours dans le quartier de Shinjuku, on enchaîne avec ISHIDA BEST, une boutique discrète mais incontournable. Fondée en 1979 comme magasin discount, elle s’est imposée aujourd’hui comme un acteur majeur du marché horloger de luxe. C’est au sous-sol que la magie opère. On y retrouve des pièces haut de gamme, bien conservées, dans une ambiance calme et professionnelle. Et surtout, on peut tout essayer librement, sans pression.

  • Piaget Tiger Eye full gold, mécanique (NOS)
    Cadran œil de tigre, boîtier et bracelet en or, état neuf. Une montre 100% "ma cam”

  • Jaeger-LeCoultre Lapis & diamants
    Une pièce rare et d’une élégance folle. Cadran pierre lapis lazuli, serti de diamants, or blanc. Jamais vu une JLC aussi aboutie.

  • Vacheron Constantin "Phidias" World Time
    Complication élégante, cadran épuré, bracelet intégré en or. Une réf. 48200 sous-cotée à mon goût.

  • Vacheron Constantin Mercator 43050 Conçue dans les années 1990 pour commémorer les 400 ans de la mort du cartographe Gerardus Mercator, cette pièce symbolise parfaitement l’élégance et l’audace de Vacheron Constantin à cette époque charnière de l’horlogerie. Un détail rare : l’inscription « J&L Genbrugge » à 4h, en hommage au couple belge derrière la conception.

  • Audemars Piguet Star Wheel
    Modèle énigmatique. Cadran floral partiellement ajouré, affichage en arc, chiffres décalés.

Aujourd’hui, le concept BEST VINTAGE s’est aussi installé à Osaka, preuve que cette sélection unique fait parler bien au-delà de Tokyo.

Les trouvailles chez Ishida Best

Akihabara - Tokyo

Retour dans ce quartier mythique, mais loin des néons et des grandes enseignes : je plonge dans la fameuse allée des marchands, un enchevêtrement de galeries discrètes et d’escaliers cachés. Là, entre appareils photo vintage, camescopes d’un autre temps, radios, câbles en tout genre… se nichent de véritables pépites horlogères.

En cherchant bien, on tombe sur des vitrines improvisées à ras du sol, des montres à des petits prix disposées en vrac, parfois même des modèles rares cachés derrière les comptoirs. Ce n’est pas du retail poli : ici, on fouille, on demande, on échange. Et parfois, la magie opère.

J’ai mis la main sur :

  • Une Omega De Ville by Andrew Grima, au design brutaliste comme on en voit rarement.

  • Une Corum Romvlvs, sobre et élégante, avec chiffres romains gravés sur la lunette.

  • Une Seiko ultra-fine au cadran texturé, pleine de charme pour 40€

  • Et surtout, des magazines japonais vintage incroyables, avec des pages entières consacrées aux Cartier, Rolex Prince, Patek Art Deco ou montres squelettes ultra complexes. De véritables trésors imprimés, qu’on ne voit jamais en Europe.

Pour les amateurs de vintage, Akihabara est un terrain de jeu unique : brut, passionné, imprévisible. À explorer absolument.

Les trouvailles à Akihabara

Casanova Vintage – Le roi du luxe vintage à Tokyo

Retour à Shibuya Omotesando, où j’ai eu le plaisir de retrouver Ebinabe, le fondateur de Casanova Vintage. Je l’avais déjà croisé plus tôt dans l’année à Paris, lors du pop-up qu’il avait organisé pour Casanova Vintage. Un vrai succès, avec des pièces folles : la mythique Corum Rolls-Royce, une Jaeger Chrome Hearts totalement dingue... Quelques mois plus tard, en novembre, je le retrouve à Tokyo cette fois, il m’a invité à une soirée privée avec des clients, amis de la maison et passionnés.

En boutique, chez Casanova Vintage Shibuya, deux Piaget vintage en or blanc absolument sublimes : l’une avec un cadran opale bleu aux reflets hypnotiques, l’autre avec un cadran noir profond et minimaliste. Toutes deux dans un état exceptionnel, proches du neuf, et parfaitement représentatives du niveau de sélection de la maison. (Ils ont vendu une magnifique AP Cobra à Bigflo).

Pour moi, Casanova Vintage, c’est la meilleure adresse du Japon. Un lieu à part, bien plus qu’une simple boutique : un univers où se croisent haute horlogerie, prêt-à-porter premium, accessoires de collection et passion authentique. Si vous êtes fan de Chrome Hearts, vous êtes au bon endroit !

Ce qui fait vraiment la différence, c’est l’humain. Ebinabe, le fondateur, est une personne exceptionnelle : généreux, accueillant, toujours fidèle à lui-même, même s’il évolue aux côtés de stars comme Pharrell Williams, Central Cee, Travis Scott ou Don Toliver. Il continue de m’inviter, de me recevoir avec une vraie sincérité.

Et toute son équipe est à son image : vendeurs souriants, blagues, échanges passionnés, on rigole, on apprend, on partage. Que vous soyez collectionneur aguerri ou juste curieux, vous êtes accueilli comme un ami.

Casanova Vintage – Un empire

Osaka – L’allée des vendeurs de trésors

Après avoir traversé le célèbre pont Ebisu avec vue sur le canal, on atterrit dans l’incontournable allée commerçante Ebisu Bashi-Suji. Ici, entre les enseignes lumineuses et la foule en mouvement, se cachent plusieurs boutiques de montres très sérieuses.

La première que je visite est impressionnante par la quantité… et la qualité. Des vitrines pleines de Rolex : Day-Date, Datejust, Submariner, dans tous les styles. Mention spéciale à une Day-Date 18k avec cadran pavé de diamants et dégradé rouge , une pièce ultra clinquante, mais terriblement séduisante. On trouve aussi des modèles plus rares, comme une 6632/8 avec bracelet intégré texturé, ou une Thunderbird 1625 deux tons, à prix très correct.

Les prix sont parfois costauds, mais la sélection est là, bien présentée, et les pièces sont en très bel état. Osaka confirme sa réputation : un spot incontournable pour les amateurs de vintage, mais aussi pour ceux qui veulent du gold bien lourd au poignet.

Les trouvailles à Osaka Ebisu

KINYOUBI Osaka

En explorant une petite rue perpendiculaire à la fameuse allée des marchands, un endroit calme, discret je tombe sur une boutique que je suivais depuis un moment sur les réseaux. J’y suis entré par curiosité… et j’ai pris une véritable claque.

Honnêtement, c’est peut-être la boutique la plus folle que j’ai faite à Osaka. Une sélection entièrement vintage, mais d’un niveau rarissime : que des pièces des années 70-80, parfois uniques ou en série très limitée. Ici, on est dans l’exception.

Parmi les pépites exposées :

  • Une Rolex Cellini full gold cadran burgundy, très petite et bijou,

  • Une Longines mécanique 18k cadran lapis lazuli, sublime (j’ai longuement hésité... mais le prix, bien que justifié, était costaud),

  • Une Piaget automatique 12P en or blanc clous de Paris à tomber,

  • Une Piaget full gold lunette baguette rubis rouge, réalisée sur commande pour un sultan,

  • Une Audemars Piguet skeleton,

  • Une Patek Philippe or blanc cadran lapis,

  • Une Piaget Polo ronde full gold années 70, dans le pur style De Niro.

Chaque montre est une œuvre d’art. Le genre d’endroit qu’on ne veut pas trop partager, tellement il est rare.

Et pour ne rien gâcher : l’accueil était top, le vendeur super sympa, passionné, et ouvert à la discussion.

Les trouvailles à Osaka Ebisu

BB–Amemura Osaka

Ensuite, complètement par hasard, je suis tombé sur une autre boutique à Osaka : BB – Amemura. L’endroit m’a tout de suite attiré… Une vraie caverne d’Ali Baba ! À l’intérieur, que des objets vintage d’occasion : jouets rétro, vêtements d’époque, jeux, accessoires, caméras, radios, briquets, bijoux… Une ambiance d’antiquaire moderne, ultra stylée.

Et au fond de la boutique, après avoir traversé tout ça, des montres. Beaucoup de montres ! Seiko, Citizen, Omega, Longines… Une sélection riche et variée, avec des pièces patinées, pleines de charme, à des prix franchement corrects.

Mention spéciale à l’étalage d’Omega vintage : Seamaster, De Ville, Genève… Il y avait même un sceau officiel Omega posé là, ambiance collectionneur sérieux.
Et puis, entre deux vitrines, je tombe sur une superbe Vacheron Constantin et une Patek Philippe Calatrava full set, dans un état exceptionnel. Les Omega restaient plus intéressantes niveau budget, mais clairement, on sentait la passion et le goût du vrai.

Une ambiance chill mais experte, comme on en rêve dans ce genre de lieu.

Les trouvailles Chez BB-Amemura

See you soon…

Conclusion, terre de passion horlogère

Ce voyage au Japon, c’était bien plus qu’un simple trip horloger. C’était une immersion dans un univers de passion, de style et de découvertes rares, entre Tokyo et Osaka, entre enseignes iconiques et ruelles discrètes pleines de pépites.

J’ai eu la chance de rencontrer des personnes incroyables, de voir des pièces que je ne reverrai peut-être jamais, et de ressentir à chaque étape ce mélange unique entre respect du vintage, obsession du détail, et chaleur humaine.

Mais au delà des montres et des boutiques, ce que je retiens vraiment, c’est le plaisir de partager.

Alors merci à vous qui avez pris le temps de lire, de vous intéresser, de suivre ce petit bout de voyage avec moi. J’espère que ça vous a plu, que ça vous a inspiré, et peut-être même donné envie de découvrir un jour ce Japon horloger si unique.

À bientôt pour de nouvelles aventures 🫶

Tom